Vous avez craqué pour une jolie maison à Pau, mais vous êtes tenté d’en négocier le prix ? C’est effectivement une initiative que vous pouvez prendre, mais pour éviter qu’elle ne soit en votre défaveur, mettez en place une bonne stratégie de négociation.
Assurez-vous d'avoir une bonne raison de solliciter une baisse de prix
Pour réussir les négociations de prix, disposer d’un argumentaire en béton est primordial. Le but est, en effet, d’appeler le vendeur à revoir le prix de vente qu’il propose pour son bien et non de le heurter en étant maladroit dans ses arguments. Le premier pilier d’une bonne stratégie de négociation est donc de savoir s’il y a réellement raison de faire baisser le prix du bien ou pas.
- En cela, la première raison à détecter est une éventuelle surestimation.
Vérifiez ou faites vérifier le prix du bien. Comparez celui-ci avec ceux sur le marché et concernant les biens similaires et se trouvant dans la même zone. Si la surestimation est confirmée, vous aurez une bonne raison de demander un rabais.
- Le second paramètre pouvant appeler une baisse de prix est la présence de défauts sur le bien.
Un bien qui est sujet à trop de défauts pourra se négocier plus facilement. Avec l’aide d’un professionnel en bâtiment, faites établir un devis de tous les défauts de la maison. Ce devis représentera un élément de choix pouvant vous permettre de négocier.
Disposez d’un bon plan de financement
Le vendeur étudiera sans doute votre plan de financement à la loupe afin de s’assurer de votre solvabilité. Un vendeur prudent préfèrera conclure la vente avec un acheteur solvable pour un prix plus bas plutôt qu’avec un autre qui propose un prix plus élevé, mais dont le dossier de financement fait montre de zones d’ombre. L’idéal est donc de pouvoir le tranquilliser sur votre capacité financière, par exemple en l’informant que vous disposez déjà d’un important apport personnel ou que votre demande de prêt a été accordée par la banque. Il aura ainsi moins de réticence par rapport aux négociations.